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Une Mexicaine à Paris
22 août 2007

Bonjour


Le temps, le temps !

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Leo Ferré

 

 

Parfois on a largement de temps, des autres on manque cruellement. Mais ça y est, je suis ici a nouveau. Pour un blog qui commence ce n'est pas évident de se taire pour de temps "indéfini". Désormais, je ferait un grand effort, d'être plus constant et de faire  de ce site un petit coin franco-mexicain avec tout ce que ça comporte, je sais qu'il y a une petit communauté française qu'aime bien mon pays tel qu'il y a aussi une communauté mexicaine francophilie. De cette façon j'espère qu'on se comprendrai et je me excuse de l'avance pour mon français parfois tellement épouvantable.

Je vous demande d'avoir patiente avec moi, merci.

On parlait du temps, le temps a été un sujet largement répondu en littérature, il y a un poème d'un écrivain mexicain d'origine français Renato Leduc, je ne sais pas si vous le connaissez, était un homme fort sympathique qui n'avait pas la langue dans la poche mais qu'a écrit des beaux poèmes tels que :

Il s'agit ici du temps perdu, celui
dont on dit que les saints le pleurent...

 

Sage vertu que connaître le temps.
Aimer à temps et se détacher à temps.
Comme le veut le dicton, donner du temps au temps...
que de l'amour et de la douleur soulage le temps.

Cet amour-là que je donnais à contre-temps
m'a martyrisé si long longtemps
que jamais n'ai-je senti courir le temps
aussi amèrement qu'en ces temps.

Aimer en aimant comme en autre temps
— j'ignorais alors que d'or est le temps —
combien de temps ai-je perdu! Ah! Combien de temps!

Et maintenant que des amours j'ai plus le temps,
comme je regrette, amour de ces bons temps,
l'inique fait de perdre mon temps...

Traduction de Claude Major

 

J'espère que vous apprécierez et de me faire pardonner.

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